Imaginez une ville où des citoyens décideraient de s’unir pour transformer un, puis deux, puis trois petits lopins de terre en vergers partagés. Chacun, en famille, entre amis, serait libre d’y participer, en collaborant au choix des variétés d’arbres fruitiers, à leur plantation, à leur entretien. Et surtout, au plaisir de la cueillette.
Tel est le pari lancé par Ath en Transition, un groupement local et citoyen qui, comme les centaines d’initiatives de transition en Belgique et dans le monde, a pour ambition de construire un futur meilleur. Ses actions visent à renforcer les liens sociaux, favoriser l’économie locale et explorer des modèles plus respectueux de l’environnement. Le tout, bien entendu, dans un esprit festif et ouvert. Car « Le verger athois » voit grand: transformer le coeur de la Ville et l’ensemble de ses villages en forêt comestible et communautaire. Chiche!
Cherche terre promise
Concrètement, avec l’aide des autorités communales, un projet pilote sera mis en place dès cet automne sur une parcelle de terrain à choisir. Les bénévoles y planteront une sélection d’arbres de basse, moyenne et haute tige dont les essences seront finement sélectionnées en s’appuyant sur l’expertise du Centre de Recherche Agronomique de Gembloux et des pépiniéristes expérimentés de la région d’Ath. Inutile de dire que le choix de variétés indigènes permettra de se passer totalement de produits chimiques. Pommiers, poiriers, pruniers, cerisiers, noyers, cognassiers, néfliers, noisetiers, et même l’amandier ou le brugnonier devraient s’y épanouir en toute tranquillité.
Outre ses valeurs paysagères, un verger permet de maintenir ou de reconstituer un réseau écologique au niveau communal.
Les vertus d’un verger sont infinies. Outre ses valeurs paysagères, il permet de maintenir ou de reconstituer un réseau écologique au niveau communal. La présence d’arbres fruitiers génère une nouvelle forme de vie où des espèces d’oiseaux, d’herbacées et d’insectes (re)trouvent enfin un milieu favorable. Tout bénéfice pour la biodiversité et la pollinisation. Sans compter sur les espaces ombragés précieux qu’offrent ces arbres en ces temps de canicule. Que dire, enfin, du bonheur partagé de la récolte?
Le projet, qui prévoit aussi des actions de sensibilisation des habitants du quartier, voire des écoles situées à proximité, bénéficie du soutien de la Wallonie qui a retenu « Le verger athois » dans le cadre de son appel à projet « Ma commune en transition ». Mais il a surtout besoin du soutien des Athoises et des Athois, petits et grands, pour mûrir.
Un coup de pousse?
Vous souhaiteriez accompagner cette initiative, de près ou de loin? Contactez-nous via un simple mail (verger@athentransition.be). Chaque petit coup de main est précieux. Vous pouvez aussi donner un petit coup de pouce au projet via un don (BE63 5230 8069 7308 au nom de « Réseau Transition Asbl ») ou via la plateforme de collecte de fonds citoyens https://opencollective.com/ath-en-transition. Toute autre initiative est la bienvenue, comme celle initiée par cette courageuse équipe qui parrainera le projet lors des « 24h à pied » d’Ath.
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